Une fois le délai de 10 jours passé, il est plus difficile de faire annuler une vente, sauf si les conditions suspensives n’ont pas été réalisées, c’est à dire qu’un évènement imprévu empêche de poursuivre la transaction. Par exemple, un crédit qui n’a pas été attribué, un droit de préemption, le logement qui prend feu, etc.
Si l’acheteur souhaite se retirer après délai, le vendeur pourra demander des dommages et interêts en raison d’une rupture unilatérale du contrat de vente. L’acquéreur devra verser une indemnité d’immobilisation pour violation des obligations, qui équivaut à 5 à 10 % du prix de vente (établies lors du compromis de vente).
Enfin, si l’acheteur se retrouve face à des vendeurs compréhensifs, l’annulation d’une vente peut se dérouler sans versement d’indemnités. Il suffit de rédiger un avenant signé par les deux parties, et la somme déjà versée par l’acheteur lui sera restituée par le notaire, puis le logement retournera sur le marché.